Petit dictionnaire de géobiologie

à l'usage des sceptiques et des curieux

 
 

 

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-s- -t- -u- -v- -w- -x- -y- -z

A



B

Mesures bovis,
 

BOVIS (Mesures)

 

 

Il est indispensable, pour certaines recherches, de disposer d'un résultat chiffré. Approximatif certainement, mais présentant néanmoins un minimum de crédibilité. Crédibilité qui ne peut être obtenue que par la méthode de recherche en aveugle que connaissent bien les binômes de sourciers.

Ce n'est pas la seule raison. Il est indispensable également de vérifier presque quotidiennement  l'étalonnage de son ressenti pour en vérifier sa fiabilité. Quand il s'agit de relever la profondeur, le débit, la largeur d'un flux d'eau, on ne peut se contenter d'un vague ressenti. Le demandeur est en droit d'exiger une réponse fiable (dans une honnête mesure ) surtout si le praticien a reçu un don pour cela.

Tous les phénomènes susceptibles de recevoir une interrogation en radiesthésie ne présentent pas forcément des caractéristiques mesurables. Le couple oui/non couvre de nombreux domaines. La quantification s'applique à des recherches physiques. Mais lorsqu'il s'agit d'établir des ordres de grandeur pour des niveaux de puissance, ou pour des catégories de vibrations, quel que soit  la nature de celles-ci, on est bien obligé de recourir à une quantification qui reste bien entendu à vérifier : une mesure unique étant une mesure nulle. On utilise alors les méthodes quantitatives des unités Bovis.

Que sont ces unités Bovis? Les explications habituelles sur les « unités Bovis » brillent par leur confusion et leur opacité
[1]. Rien d'étonnant : chaque recherche au pendule peut afficher des résultats différents entre praticiens – et de surcroît pour la même personne – d'une fois sur l'autre – sans qu'au premier abord on comprenne pourquoi. De plus, souvent focalisés sur l'aspect négatif ( = nocif) des phénomènes, les géobiologues renoncent facilement à un protocole de mesures qu'ils estiment irrégulier, peu fiable, et se contentent d'un ressenti subjectif, invérifiable : le feeling.

Une telle « méthode » repousse à la marge la nécessaire tentative  de rendre les phénomènes prouvables, démontrables et répétibles. Comme critère de vérification, l'usage de la main est  arbitraire. Comme outil de recherche, j'y verrais une bonne part de paresse mentale. Et peut-être une certaine volonté de rétention d'information. Est-on obligé de croire ce qu'on vous dit à propos du ressenti des couches à la main? Est-on sûr soi-même de ce qu'on ressent quand on s'y aventure? Le repérage des couches d'énergie aux baguettes est au moins visible pour tous et matériellement vérifiable par un témoin, s'il est de bonne foi.

Il est nécessaire de disposer d'une masse considérable d'expériences comprouvées pour étalonner efficacement le ressenti à mains nues. La vérification par d'autres praticiens est rarissime. La relation de confiance entre praticien et demandeur est de fait, mais la confiance du praticien en ses propres capacités pourrait se révéler excessive en cas de vérification du résultat par un autre praticien.

Écarter d'un frisson des épaules l'usage du pendule, voire des baguettes, sous prétexte de  bénéficier d'une  « extrême  sensibilité naturelle », et se dispenser  a fortiori  du recours à la recherche des vibrations Bovis, entre autres questionnements sur  divers phénomènes, me semble aggraver la charge et alourdir le manque de fiabilité dont souffrent sourcellerie et géobiologie. Qui ne veut  rien prouver n'est pas crédible. Qui n'essaye même pas n'est pas écoutable.

Deux questions se posent : quelle est la nature des phénomènes susceptibles d'une quantification  en unités Bovis? Puis, quelle est la raison des disparités constatées? 

On peut interroger son ressenti et tenter une quantification dans des domaines globalement qualifiés de vibratoires. Ceci inclut des domaines aussi divers que l'énergie d'une pièce, d'un artefact, d'une onde de forme, d'une entité, d'une personne, d'une relique, d'un flux électromagnétique comme une cheminée tellurique ou un vortex... On remarque que cette technique d'approche concerne aussi bien des domaines concrets que d'autres, plus abstraits, d'une origine disons moins physique, même si les phénomènes concernés sont impliqués dans des situations réelles. Aussi bien, ce qui sera mesuré dans un vortex sera davantage sa "charge" au sens vibratoire que niveau électrique en milli-e-volts.

Il s'agit d'une interrogation de nature à obtenir des réponses de l'ordre du relatif.

Nous  allons approfondir ce point en explorant l'autre question, celle concernant les différences  du ressenti chiffré de phénomènes vibratoires.

Nous sommes tous des récepteurs potentiels, nous disposons tous du même potentiel cérébral. Pour autant, nous n'exploitons pas tous également les outils dont nous disposons, nous ne disposons pas tous également de la même sensibilité aux mêmes phénomènes
[2] et cette sensibilité de base, nous ne la travaillons pas avec les mêmes critères[3]. Nous ne la faisons donc pas évoluer dans la même direction ni avec les mêmes finalités. Le ressenti de la sensibilité est extrudé par une grille interprétative fixée par l'histoire de la personne. La  lecture du ressenti se fait à travers des filtres que la personne, dans son état globalisé observé à un moment donné de son évolution intellectuelle, s'est imposé. Bien souvent ces choix sont non-volontaires, c'est-à-dire qu'ils résultent de processus apparemment libres. Le piège d'une liberté du ressenti revendiquée par le sourcier dans sa dimension interprétative est en fait et sans qu'il en soit toujours conscient une auto-manipulation non-consciente  corrompue ou même pilotée par des pressions extérieures ; le rôle de l'autosuggestion est capital dans la négation illusoire, dans le refus énergique et quasi désespéré  de cette autosuggestion, précisément. Dans la praxis de l'interprétation, le gouffre reste largement ouvert sous les pas du rêveur au pendule.

Si l'on suppose que le phénomène physique « radiatif » est  un donné, et le principe de réalité nous y oblige, un type de réalité tel qu'il continuerait d'exister sans la perception  humaine, exactement comparable à la radioactivité naturelle ou à la vibration corpusculaire de la lumière, l'interprétation par la sensibilité individuelle de cette réalité non visible subit des distorsions conceptuelles et dispose du même éventail de lectures  possibles que les couleurs à travers les siècles dans une culture donnée[4]. Il convient d'avoir à l'égard des interprétations proposées par différents praticiens la même approche prudente et pourtant ouverte qu'on peut avoir devant  les lectures de la lumière que peuvent proposer des peintres ou des vibrations sonores pour les musiciens[5]. 

C'est sur un plan mental opératif que les différences apparaissent : volonté, curiosité, sens de l'effort, goût de la recherche, bienveillance, écoute aux autres, sont aussi inégalement répartis dans une communauté radiesthésiste restreinte qu'en de plus vastes ensembles.

La pratique quotidienne, en gravant en mémoire les circuits neuroniques, produit un effet supplémentaire d'affinement, de rapidité et d'efficacité. C'est amplement suffisant pour créer des écarts significatifs. Premier point.

Deuxième point : l'expérience montre que les résultats sont spécifiques si l'on précise au moment de l'interrogation la nature du plan exploré, physique, éthérique ou spirituel[6].

Troisième point : l'information qu'apporte la connaissance est indispensable. En sourcellerie, la connaissance des bases de la géologie et de la géographie modifie sensiblement la pertinence du  ressenti. En magnétisme axé géobiologie, la connaissance anatomique du corps et de solides notions de physiologie permettent de cerner les diverses origines  des problèmes avec  le moins de dégâts possibles. Mieux qu'un allopathe pur et dur, un médecin attentif, écoutant, de surcroît formé à la géobiologie, devrait présenter des diagnostics plus complets et qui sait, des soins plus appropriés. Certains architectes présentent un certain intérêt pour ce domaine.

Quatrième point : la cause majeure des écarts entre les radiesthésistes praticiens  provient à la fois de la pertinence et du niveau du questionnement[7]. 

Si la question est mal posée, la réponse dérape. Si deux praticiens interrogent en aveugle le même phénomène, et qu'ils ne se sont pas entendus sur la question à poser et surtout, sur ce qu'elle recouvre, il faut s'attendre à deux réponses disparates. Reproduire la question au mot près réduit considérablement le risque de divergence, en réduisant le bruit de fond particulier que possède chacun d'entre nous.  Même si nous sommes conscients que notre non-conscient actif, ce qui va filtrer puis interpréter l'information reste irréductible face au non-conscient, tout aussi unique, de  l'opérateur accompagnant.

En posant une question dans les mêmes termes devant un point d'eau par exemple, si le flux neuronal part du même principe, si le sillon est donc préparé de la même manière par l'expression d'un concept le plus commun possible, le cortex reçoit alors l'information extérieure de l'émission électro-magnétique générée par la faille d'une manière identique et la transmet aux deux opérateurs  avec le minimum de brouillage possible. Et fournit donc un résultat proche, suffisamment proche pour que la vérification soit validée.

Supposons cette difficulté opératoire du pendule résolue, cette méthode de questionnement finalement peu contraignante acceptée, le fond du problème concernant les mesures en Bovis peut trouver une amorce de solution.

Les mesures Bovis semblent ne concerner que la charge en énergie d'un phénomène ou d'un objet,  qu'ils soit anthropique ou naturel. Un vortex en espace neutre, un couple de CCT égaré dans la colline sont de bons outils de recherche. Sans enjeu de pouvoir, les risques de dérapage sur des interprétations idéologiques sont minimes. Si deux opérateurs souhaitent comparer entre eux les mesures de phénomènes neutres,  pour éviter les différences d'interprétation, ils devront au préalable rapprocher leurs points de vue sur la question.

Ils vont alors rencontrer une difficulté, un concept opératoire basique, incontournable à tous les niveaux de la recherche : l'étalonnage des mesures.

Le problème est particulièrement sensible si l'on veut explorer à plusieurs un lieu sacré. On suppose que chacun d'entre nous, dans sa pratique, s'est étalonné sur le plan personnel par rapport à deux données relativement consensuelles : le Zéro Bovis de la mort[8] et la moyenne vitale reconnue dans la fourchette 7500/8500 UB.

A partir de là, le ressenti sur des lieux ou des objets chargés peut considérablement varier. Tel relèvera sur les mêmes reliques 50 000 UB, un autre 500 000UB...

Un questionnement précis favorise un étalonnage efficace. Une discussion entre collègues à propos de ces reliques peut modifier le concept préalable qu'on pourrait en avoir et rapprocher des points de vue. Cela dit, il a été expérimenté, en stage, des questionnements en aveugle sur des photos de lieux dits « sacrés » – des espaces religieux antérieurs au XVème siècle – avec des écarts estimés importants, de 12 000 UB à 60 000 UB par exemple. Sans qu'il le lui soit fait reproche, le public présent, hétérogène sur la pratique, les intérêts et la formation, n'était que moyennement réceptif à l'image mentale provoquée par la photo de l'oratoire haut-médiéval de Montmajour(13). On note ici au passage l'aspect très aléatoire que peut représenter un travail sur photo, en magnétisme par exemple, et à quel point une recherche initiale au contact de la personne, de l'objet ou du lieu sont essentiels. Dans un deuxième temps, les canaux neuroniques mémorisés peuvent être suffisamment opérationnels pour fonctionner en l'absence du sujet du questionnement. 

Il est important pour la crédibilité d'une opération, pour sa répétibilité et vérification ultérieure, que les praticiens d'une équipe  travaillent ensemble à définir des relevés communs de base. Si je rencontre chez un demandeur un objet particulier auquel j'attribue une certaine onde de forme, et que la vérification de sa vibration soit pertinente dans l'opération en cours, je penserai à demander l'avis d'un collègue. Bien des radiesthésistes vont négliger la vérification par les UB, pour les raisons déjà citées, à laquelle vient s'ajouter la gêne que peut occasionner chez le demandeur l'intervention d'un deuxième praticien. Il me semble pourtant qu'on aurait grand tort de se priver d'un outil qui peut compléter efficacement une démarche méthodique et raisonnée.

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C


Canal neuronique, cheminee tellurique




CANAL NEURONIQUE

Terme provisoire qui recouvre le chemin électro-chimique de l'influx nerveux concerné par la recherche radiesthésique.
Toute notre approche du monde se base sur un réseau individualisé, mémorisé, entretenu, de canaux actifs qui relient le cortex aux organes sensoriels.
Le ressenti électromagnétique des réseaux d'énergie tellurique n'est pas lisible, déchiffrable, perceptible, par un système de décodage reliant directement cortex et cerveau limbique, après réception de l'information brute par les recepteurs sensoriels de niveau primaire.
Sans doute la faiblesse de l'intensité du signal y est pour quelque chose. Nous ressentons la chaleur et le froid -- des rayonnements -- et la lumière -- mais uniquement dans le spectre très étroit dont nous sommes équipés. La nature du signal, en plus de sa ténuité, ne nous est pas spontanément accessible. Quel pourcentage des émissions qui nous entourent percevons-nous ? Une infime fraction.
Le terme de récepteurs sensoriels de niveau primaire sous-entendrait qu'il en existe de secondaires, avec sans doute l'arrière-pensée que ces niveaux sont hiérarchisés, et pis encore, chargés de valeur, plus évolués, plus fonctionnels, plus estimables...C'est le préjugé de l'approche cognitive immédiatement rationalisable de phénomènes perceptibles dans l'éventail strict de nos capacités, alors que cet éventail subit deux types de restrictions : celle de nos données génétiques, déjà considérable, à laquelle s'ajoutent les oeillères d'une formation intellectuelle datant de l'ère expérimentale fondée sur les principes et postulats du principe d'identité. Que le système d'Aristote soit nécessaire et suffisant pour notre gestion du quotidien ne justifie pas qu'on exclue de la recherche d'autres approches. Il serait temps que d'autres principes passent la barrière du concept abstrait pour s'inclure dans notre lecture du monde : nous devons intégrer dans notre logique le simple postulat de l'incertitude.
L'expérience elle-même contredit l'affirmation énoncée plus haut : "Le ressenti électromagnétique des réseaux d'énergie tellurique n'est pas lisible, déchiffrable, perceptible, par un système de décodage reliant directement cortex et cerveau limbique, après réception de l'information brute par les recepteurs sensoriels de niveau primaire."
Ces trois lignes nous semblaient jusqu'à présent raisonnables. Elles affirmaient sans preuves il est vrai que la connexion entre les deux cerveaux devant le rayonnement électromagnétique d'origine tellurique ne pouvait se faire sans le truchement d'un outil servant d'amplificateur du signal neuronique. 
Ces trois lignes sont devenues inexactes.
Nous avons rencontré au moins une personne capable de ressentir directement le rayonnement électromagnétique, sous la forme d'une sensation de vertige et de perte d'équilibre.

Devant témoins, dans l'après-midi du mardi 10 novembre 2009, une personne (nous l'appellerons Lise) du groupe d'initiation aux énergies telluriques organisé dans l'oliveraie du Partégal, ( la Farlède, Var), s'éloigna sans baguettes ni pendule du groupe pour explorer son ressenti. Ce groupe ne connaissait pas le lieu et n'était composé que de personnes simplement intéressées mais sans théorie ni pratique. Lise nous signala, quelques dizaines de mètres plus loin, qu'elle se trouvait sur quelque chose de "très fort, très dérangeant". Un questionnement basique aux baguettes puis au pendule nous confirma la présence d'un coeur de vortex d'une certaine puissance, le diamètre des spires dépassant les huit mètres et la largeur de la ligne estimée aux baguettes étant supérieure à trois mètres. A quelque distance, elle signala un autre ressenti, qui fut défini comme une cheminée superposée à un noeud de Hartmann de niveau 3. Lise nous fit part de ses sensations sur ces points précis en nous informant de sa sensibilité douloureuse aux produits allergisants (produits volatils de toute nature, parfums), comme aux relations humaines pénibles et tendues.
(Nous prévoyons d'explorer, avec l'heureuse surprise de Lise devant la découverte de ses possibilités, son ressenti sur des sites préalablement explorés en évitant autant que possible de blesser une sensibilité aussi vive.)

(Voir article "DON").

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CHEMINEE  TELLURIQUE

 

Phénomène naturel d'échanges énergétiques d'origine tellurique. Le goût de la symétrie incite certains géobiologues à les inclure dans un système de circulation d'énergie cosmo-tellurique, en, application du schéma mental Ciel-Homme-Terre. Pourquoi pas? L'image est satisfaisante, mais peut-on prouver que la cheminée fonctionne sur ce modèle? Des représentations graphiques – des vues d'artiste, pourrait-on dire - nous proposent des entonnoirs de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, en forme de tromblon.  Avant d'affirmer, il serait plus raisonnable de trouver et de suivre un des ces phénomènes dans un immeuble de grande hauteur que de monter un échafaudage autour, mais certainement pas plus facile...

On les désigne par commodité sous l'acronyme CCT.

C'est une des surprises d'un radiesthésiste débutant : on le place devant une CCT avec un pendule et on lui fait lancer l'oscillation. Rapidement, le pendule se met à tourner dans un sens ; au bout de quelques dizaines de secondes, le pendule ralentit, s'arrête, puis repart dans l'autre sens.

Si l'on demande la positivité électrique du phénomène, la réponse est alternative.

Il semblerait que le phénomène comprenne un circuit d'énergie bipolaire : deux colonnes liées par un circuit énergétique ininterrompu. Les CCT sont systématiquement corrélées, comme dans l'image traditionnelle des polarités du réseau électromagnétique des ceintures de Van Allen. Chaque colonne de CCT est elle-même un pôle en réduction. Pour plus de clarté, on devrait en fait visualiser la CCT comme un système bipolaire. Existe-t-il des systèmes triples? Les CCT n'étant pas des phénomènes gravitationnels, on pourrait en douter. Mais sur le plan électromagnétique, ce n'est pas impossible. Que l'on se réfère simplement aux systèmes électriques des moteurs triphasés.

Devant une CCT, si l'on demande aux baguettes ou au pendule dans quelle direction est la CCT la plus proche, on obtient une réponse. Mais si l'on demande dans quelle direction est la CCT corrélée, la réponse n'est pas forcément la même. En terrain neutre[9], des systèmes de CCT corrélées peuvent se croiser dans ce qui nous apparaît comme un désordre naturel.

La distance entre deux pôles de CCT est très variable, quelques mètres en général, alors que la distance entre deux spirales de vortex peut dépasser le kilomètre. Devant un des pôles, une interrogation au pendule donne la direction et la distance du pôle corrélé.

Le système double CCT se complique de la présence de flèches d'énergie. En nombre divers (de 1 à 7/8), ces flèches rayonnent à partir de chaque colonne et se dispersent dans l'espace ambiant à des distances diverses.

Les CCT sont facilement manipulables : on les déplace sans grand effort. Certaines bénéficient d'une sorte de glissement naturel, mais elles sont loin d'être erratiques, encore moins gyrovagues.

Lorsqu'elles ont été figées par manipulation mentale, elles le restent... parfois. Une CCT (donc double) encadre la pierre de scellement du tombeau de la crypte de Dromon (04). Une CCT est signalée devant chaque statue de la façade de St Pierre et St Paul, à l'entrée de l'abbatiale de Neuwiller-les-Saverne[10]. Une coquille en pierre, à double effet, décoratif et symbolique – pèlerinage de Compostelle – redirigerait vers l'orant l'énergie de la CCT. Une exploration rapide dans la nef du Thoronet en découvre quelques-unes. Sont-elles fonctionnelles? Ont-elles été organisées avec l'ensemble des énergies de la nef?
Les CCT disposent d'un niveau d'énergie spécifique qui peut venir ponctuellement s'ajouter à une autre source.Dans la nef du Thoronet, comme dans la nature, elles semblent placées un peu au hasard ; le bâtiment et sa structure énergétique complexe et travaillée paraissant peu soumis à l'incertitude, on peut supposer que leur présence correspondait à des besoins locaux dont nous n'avons plus les raisons.

Les CCT ne semblent nocives que si la station sur l'un des pôles est permanente. La circulation  humaine fréquente entre  les deux pôles (aux deux extrémités d'un couloir, par exemple), semble énergisante.



 
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D


DON

 

Aucun rapport avec les travaux de Marcel Mauss.

S'agissant de la capacité de trouver de l'eau, le sceptique honnête se défausse, devant une évidence gênante, du savoir faire du sourcier - en le qualifiant de don. Contraint par la réalité, il s'évite ainsi de devoir rationaliser ce qu'il refuse d'examiner avec le nécessaire outil du scientifique, la plus élémentaire objectivité. Il interprète  le phénomène et le repousse, dans le meilleur des cas, avec un sourcil levé du citadin devant des rituels folkloriques.

On rencontre souvent, dans les ouvrages techniques, comme dans l'opinion, l'idée (?) que les réussites du sourcier sont dues au hasard. Sous le prétexte qu'il y a de l'eau partout (sic), le sourcier a peu de chances de se tromper. On a du mal à croire que ces propos viennent d'un manuel d'hydrographie de préparation aux concours de l'enseignement, tant ils appartiennent au monde méprisant du préjugé irrationnel et inculte.

Des tests malveillants, mis en place avec des a priori évidents, donc peu crédibles mais sans cesse diffusés, enfoncent le clou avec une constance quasi séculaire (par exemple, les tests auxquels fut soumis xxxxxxx, dont le Professeur Rocard prend la défense au nom de la plus élémentaire objectivité).

Le hasard ne tient en fait qu'un rôle très accessoire dans la radiesthésie. La recherche d'eau semble  habituellement perçue comme l'affaire de ruraux âgés, vaguement rebouteux, taiseux, limite sorciers, qui jouent à la fois sur l'expérience, sur l'instinct et surtout la crédulité de leur public, forcément complice et aussi peu cultivé qu'eux-mêmes.

La sourcellerie est en fait une technique exigeante qui exige de la nouvelle génération de sourciers un fort investissement sur le plan méthodologique au moins, et au mieux, de solides connaissances en géomorphologie.

La prospection de l'eau exige de la part du praticien forte clarté d'esprit, concentration, connaissances. La précision de la question détermine l'approximation de la réponse ; mais elle ne suffit pas. La question ne peut être claire si elle ne s'appuie sur une visualisation raisonnée des circuits souterrains de l'eau, autrement dit, de la (re)connaissance géologique du terrain. C'est l'affaire du géologue et le sourcier doit en être.

Les circulations d'eau ne présentent pas le même visuel dans un contexte sédimentaire  et dans des structures métamorphiques.  Si vous interrogez votre ressenti dans les collines de Saint-Tropez avec la même visualisation qu'à Manosque, si vous cherchez des nappes dans un terrain schisteux  faillé, vous courez au-devant de sérieux déboires. Il faut apprendre à lire le paysage, imaginer l'orogénèse, se couler dans l'hydrographie du lieu, anticiper, prévoir, s'attendre à être surpris, déconcerté, contredit. C'est l'affaire du géographe et le sourcier doit en être.

Évitons l'excès : l'approche technique de base n'est pas limitative. Après vous avoir imposé la modestie, l'expérience vous enseigne la prudence. Toutes les failles permiennes ne sont pas des rivières souterraines, l'eau ne se trouve pas forcément aux points les plus bas des thalwegs, toutes les eaux ne sont pas bonnes à boire...et tous les foreurs ne comprennent pas forcément ce qu'ils forent.

Mais si vous maîtrisez ces savoirs avec une assurance raisonnable, vous ne serez pas, pour autant, capable à coup sûr d'annoncer aux amis qui vous ont sollicité la présence, le profondeur et le débit d'une eau qui leur rendra service.

Lecteur, tu dois te dire que tout ce laïus ne faisait que précéder l'incontournable nécessité du don, ce cadeau magique des fées de l'eau penchées sur le berceau du futur sourcier, et qu'il serait temps de défendre cette quasi-magie de la fourchelle, cette irréductible qualité de l'homme capable de dire ce qu'il ne voit pas, de situer l'invisible.

Que ne dirait-on pas de l'homme, de la femme – capables de communiquer avec la nature secrète et cachée?

Eh bien non.

Voici pourquoi.

L'évolution nous a dotés, nous animaux complexes, d'outils capables de nous permettre d'appréhender le monde extérieur ; avec plus ou moins de clarté, mais toujours avec des champs d'antennes adaptés aux besoins de l'espèce concernée.

Les mammifères disposent d'un ensemble cérébro-spinal de base, qui fonctionne en gros de la même manière que l'on soit chien ou baleine.

Une  rupture, parmi d'autres, mais celle-ci nous concerne, s'est produite avec l'apparition de fonctions cérébrales différentes ; ces fonctions elles-mêmes n'auraient pas été visibles, fonctionnelles, étudiables, si d'autres ruptures n'avaient suivi la première : la conscience de soi, la faculté de prévoir, le logos et l'outil.

Nous partageons notre cerveau limbique avec d'autres mammifères ; le niveau de perception et de raisonnement qu'il autorise nous fait partager, avec nos amis du monde animal, une certaine qualité d'approche du monde extérieur. Comme les chiens et les chevaux, une partie de nous-mêmes est sensible à des stimuli non-conscients qui nous alertent et nous informent. Le cerveau limbique les intègre et les interprète. Mais s'il nous fait réagir, c'est par une sorte d'instinct, à un niveau non-conscient.

L'homo sapiens s'est trouvé doté d'une outil supplémentaire, le cortex. Cet ajout par mutation d'une couche cérébrale supplémentaire a changé toute la donne, en attendant la nouvelle mutation qui  nous rendra caducs - sans qu'il soit nécessaire d'invoquer le Grand Dessein ou toute autre lecture trompeuse ou consolante du monde.

Nous disposons donc de deux accès au monde : un accès premier aux informations extérieures, un accès basique, ce qu'on appelle instinct, par commodité – à toutes les informations,  mêmes les plus brutes, les moins anthropiques qui soient, provenant de sources qui ne sont à ce niveau ni perceptibles ni localisables, simplement opératives.

Notamment  les émissions électro-magnétiques de notre environnement naturel, dans lesquelles nous baignons.

Même si notre cerveau second, le cortex, reconnaît la réalité extérieure de ces émissions, les objective en quelque sorte, il n'est pas capable de les lire et de les interpréter comme un message articulé. Il est obligé de les faire transiter par un circuit neuronique complexe qui seul permettra à l'émission de devenir compréhensible, de passer du naturel informe au naturel lisible. Ce qui ne serait un don que si cela était réservé à quelques rares élus.

Nous disposons tous de ce cerveau double : nous sommes tous capables de ressentir, comme nous sommes capables de voir, de marcher, de parler ; comme la lumière du soleil, le don nous est équitablement réparti.

L'idée de  « don » se réfère à l'évidence à un cadeau des dieux. C'est un fait, mais ni plus ni moins exceptionnel  que les autres facilités obtenues à la naissance.

Ce qui peut s'appeler le talent, à un niveau plus puissant, le génie : don de la musique, de la peinture, du ski, de la danse - tous ces « cadeaux de naissance » sont des aptitudes dont nous recevons, dans le sein de notre mère, avec d'autres, un égal partage...à ceci près que certains le reçoivent mieux que d'autres, qu'ils disposent d'un terrain plus adapté au développement de ces capacités innées, dans un cadre globalement plus favorable pour le pratiquer et l'exercer que d'autres ayant reçu le même baiser de la fée. Il peut se faire que les conditions financières et sociales  pallient  très largement un « don » très moyen, sans qu'on y voie la part de l'un ou de l'autre.

De plus, sans travail, le plus brillant des « doués » ne serait qu'un fruit sec. 

Le don du sourcier est, entre autres et surtout, la capacité d'interpréter rationnellement des informations naturelles brutes. Il ne suffit pas, et de loin. Pour exercer au mieux cette capacité, il faut un environnement adapté - et beaucoup de travail.

Du fait de sa nature elle-même, à la fois consciente et non-consciente, limbique et cortical, le don naturel du sourcier exige que la réception brute d'ondes non lisibles à travers un système nerveux à deux étages ait d'abord mis en place les circuits neuronaux nécessaires, spécifiques. La perception du phénomène est acquise, mais non comprise, par le système nerveux global, dans un processus qu'un neurobiologue peut vous expliquer dans le détail si vous le lui demandez gentiment. Convenablement tracés, fonctionnels, ces circuits, d'un axone à l'autre, transportent et distribuent l'information brute ; ils suivent des chemins électro-chimiques vérifiés et confirmés pour  aboutir au complexe cortical ; celui-ci décode alors  l'information brute à travers les filtres acquis de la connaissance-expérience ;  d'autres circuits répercutent alors la réaction, toujours non-consciente, jusqu'aux terminaisons neuromusculaires qui commandent l'ensemble main-bras tenant le pendule ou les baguettes.

Voyez : selon la convention que vous avez pris soin de préétablir au niveau conscient -  giration dextrogyre ou sénestrogyre - un autre circuit neuronique disponible mais préalablement travaillé et raffermi, entre en fonction : l'information a été comprise aux deux niveaux du cerveau, le flux s'ouvre, la réaction redescend neurone par neurone jusqu'aux terminaux, transportant un ordre codé là aussi ;  les synapses s'ouvrent, l'influx parvient au muscle ; il entre en action. Le pendule tourne, les baguettes s'ouvrent ou se croisent ; l'observation consciente du mouvement non-conscient ainsi produit donne la réponse à la question.

L'entraînement quotidien à recevoir cette information, à s'ouvrir à elle, est à lui seul capable de confirmer la validité de l'interprétation, la fonctionnalité du processus et le caractère répétible de l'expérience ; la compréhension du phénomène doit être claire et bien conceptualisée, pour visualiser au mieux les aspects du questionnement.

Le don du sourcier consiste à révéler un peu de sens dans une information brute et massive. Mais seulement à force de travail, de méthode, de prudence et de modestie dans la compréhension du monde.

 

 


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E




Egregor, Empathie, Energies, Entité

EGREGOR

 

On nomme ainsi tout espace énergisé par la fréquentation, la ferveur ou  la dévotion d'un groupe humain.

On estime la puissance de l'égrégor en unités Bovis, avec toute la prudence nécessaire étant donné la relativité des mesures liée aux différences conceptuelles des personnes. Le niveau de questionnement doit être précisé (physique, éthérique et spirituel) par la question préalable sur le niveau précisément exploré.

Dans une maison, une pièce peut être ainsi favorisée par un cercle d'énergie qui ne dépassera pas le seuil de la porte.

On peut rencontrer des égrégors en plein air, comme dans des bâtiments privés. Une grange servant de lieu de réunion, une clairière en forêt, une cuisine se chargeront d'un égrégor.

Par définition, l'égrégor est positif. Mais un espace hospitalier, une salle d'attente par exemple, peut descendre bien au-dessous des niveaux habituellement constatés dans un espace fréquenté sans intention charismatique, comme un restaurant ou un café par exemple. La souffrance et l'angoisse des personnes présentes abaisse très sensiblement le niveau énergétique ambiant.

L'égrégor peut devenir stable si la fréquentation est régulière. Une salle de stage entre géobiologues peut atteindre en fin de journée des niveaux élevés, mais elle se déchargera naturellement au cours des jours ou même des heures suivants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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empathie

 

A rapprocher de sym-pathie, anti-pathie, a-pathie : l’empathie n’est pas un partage de sentiments, c’est  l’élan qui nous jette dans le sentiment de l’autre. On l’utilise parfois  en bonne part. Je ressens de l’empathie pour… : je suis disposé ou capable de vivre les sentiments de l’autre. Mais ce n’est pas  toujours volontaire, ni agréable, et ce n’est pas un échange. Rarement réciproque, souvent violente, l’empathie nous situe dans la passivité, la faiblesse et donc la dépendance.

L’empathie est  la capacité involontaire de ressentir ou de subir le pathos de l’autre.

Si on ne peut totalement se fermer au ressenti  de l’empathie à moins d’une lobotomie, peut-on au moins discipliner ce même ressenti pour en maîtriser les effets souvent pénibles? L’empathie met-elle en état de faiblesse, ou bien la faiblesse ouvre-t-elle la porte à l’empathie ?  Dans les deux cas, devant les sentiments violents des autres, le sujet empathique se trouve le plus souvent désemparé, sans recours, prenant de plein fouet leur douleur ou leur souffrance. Le sujet se sent passif, dépendant, presque victime.

Il convient d’établir une démarche constructive pour réduire ce douteux cadeau des fées à un sentiment supportable. Peut-être-même à le vivre positivement et qui sait, pourrait-on le canaliser pour rendre service ? J’ignore si on peut se couper de cette capacité sans déséquilibrer sa personnalité. Le remède dans ce cas serait-il pire que le mal ? Je ferai donc comme si on ne le pouvait pas.

L’objectif doit être clairement défini et toutes les phases y concourir : le sujet doit apprendre d’abord à se protéger de son empathie, ensuite à la gérer.

Cette démarche peut donc se décomposer en trois phases, apprendre, savoir se protéger, résoudre :

-                     Apprendre : Travailler à la maîtrise du sujet lui-même par lui-même

-                     Savoir se protéger : Elaborer un système de défense

-                     Résoudre : Réduire les conflits extérieurs … si possible.

APPRENDRE.

La première phase est certainement la plus longue et la moins aisée à réaliser, et il n’est pas certain qu’elle puisse être, sur le principe, menée à terme.  Nous savons que la perfection n’existe pas, et la démarche compte davantage pour le sujet que l’achèvement du résultat, par définition hors de portée.

Cette phase comprend deux  démarches. La première concerne le soma. Sans jamais perdre de vue que le corps n’est pas indissociable du mental, la priorité doit être très sérieusement accordée au bien-être du soma. Question de méthode : à ce niveau, la conception qu’a l’empathisant du karma ou sa vision cosmologique personnelle ou sa relation à une quelconque divinité sont totalement hors-sujet. Ces idées, leurs attaches sentimentales et leurs articulations irrationnelles sont des points de faiblesse qui risquent même de parasiter le processus dynamique d’amélioration du soma. Il convient d’aborder son soma avec l’esprit nettoyé, sans concepts, avec la seule idée fixe d’en réparer les défaillances.

Il convient donc de commencer par vérifier l’état de la personne sur le plan physique. Tant il est vrai qu’un déséquilibre fonctionnel  joue un rôle essentiel dans l’installation durable de syndromes récurrents, dans la fragilisation de la réaction de défense à n’importe quel stimulus. J’inclus dans cette recherche un diagnostic sérieux, complet, dans la logique allopathique, sans parti-pris ni préjugés. L’allopathie ne mérite ni haine ni dévotion aveugle, mais exige une approche critique intelligente. C’est une thérapie dont on peut reconnaître les limites mais dont les techniques sont parfois indispensables.

A ce stade, j’ajoute une recherche parallèle en radiesthésie et je propose de vérifier EN AVEUGLE les concordances ou les discordances des diagnostics.

Le sujet ne néglige donc aucune voie pour améliorer son bien-être, sauf celle des sectes et de la religion, car elles sont exclusives et totalitaires, et proposent des solutions de fuite au lieu de s’attaquer aux problèmes réels (voir entrée RELIGION).

Chacun trouvera un juste milieu entre le tout allopathique et l’aide proposée par le magnétisme, la géobiologie, la phytothérapie, l’aromathérapie, d’autres techniques plus externes, comme le feng-shui, le sport, la peinture…il est essentiel que chacun trouve sa voie, choisisse ses priorités et les mène avec confiance. Mais j’insiste sur l’équilibre entre le diagnostic médical vérifié et les démarches exploratrices en « médecines parallèles », parfois plus attirantes mais porteuses souvent de contre-sens, de déceptions et de dérives. Si l’allopathie souffre de praticiens parfois incompétents, ordonnançant à l’abattage, dénués du moindre sens de l’écoute, le « consultant » en médecine parallèle n’est pas exempt des mêmes tares, auxquelles s’ajoutent parfois (souvent) l’abus de confiance et l’escroquerie. On ne soigne pas un cancer avec des bains de siège, une tumeur ne se résorbe pas par la prière, un polype doit être opéré, des passes magnétiques ne soignent pas une déficience hépatique… A un certain stade, les médicaments sont indispensables, il faut en être conscient et l’accepter. D’un autre côté, l’allopathie ne résout qu’une partie du problème. Sans l’accès à la confiance en soi et l’ouverture aux autres, sans l’aide d’autres approches du mal, l’efficacité des ordonnances, dans des situations de gravité moyenne et réparable,  risque de n’être que provisoire. 

Peut-on et doit-on par ailleurs se priver des bienfaits d’une radiesthésie bien comprise, qui ne vise qu’à nous insérer harmonieusement dans notre environnement énergétique ? Et qui nous aide de surcroît dans la réparation des défaillances de notre propre structure énergétique interne ?

SAVOIR SE PROTEGER

La première démarche n’avait d’autre but que la recherche de la maîtrise du sujet par lui-même. Si le corps est le premier territoire à parcourir et à protéger, le sujet sera bien conscient de l’absolue priorité que constitue un regard positif sur lui-même reposant sur un état d’équilibre soma-mental le plus juste et le plus complet possible…On aura bien compris que les deux termes, mental et soma, sont indissociables, indissolubles, insécables. Ils sont en interaction permanente. En favoriser un, c’est carboniser l’autre.

Parallèlement à l’enquête sérieuse sur l’état du soma et à l’exploration des moyens d’améliorer son état, le sujet, dans un esprit ouvert et confiant, aura progressé dans la connaissance des énergies qui l’entourent. Autrement dit,  il devra se donner les moyens  d’accéder à la trame invisible mais explorable des énergies naturelles dans laquelle nous nous déplaçons en permanence. Ceci, pour mieux intégrer dans la totalité du vécu l’autre terme du soi. Il s’agit de chercher le trajet qui permettra d’accéder au niveau du mental dans sa dimension active, opérative, confiante. Une fois acquises les opérations élémentaires sur les énergies et les enchaînements mentaux, il lui sera alors possible d’établir des défenses.

Ces défenses pourront s’appliquer à toutes sortes de troubles, ceux provoqués par des causes naturelles comme ceux provenant de manipulations anciennes, encore actives dans certains lieux sacrés ; ou de constructions mentales néfastes mises en place dans des buts malhonnêtes ; ou simplement issus de personnes en état de souffrance, et qui l’irradient autour d’eux comme une lumière obscure. Il est capital, notamment, d’étudier avec attention les effets des lieux chargés sur le sujet, pour lui apprendre à s’en protéger. Il pourra ainsi progresser plus facilement sur des terrains plus ardus, voire plus dangereux.

Ces protections mentales seront d’autant plus efficaces qu’elles s’appuieront sur un soma paisible et maître de lui.

On note ici que la radiesthésie joue un rôle essentiel dans l’entraînement intellectuel à la fois exploratoire et thérapeutique indispensable à l’établissement de barrières protectrices efficaces. « A la fois » doit être pris au sens strict : l’exploratoire et le thérapeutique sont un seul et même effort, ce sont deux mots différents pour la même démarche.

Il n’est malheureusement pas possible d’établir un cahier de recettes comme en publient les « manuels de magie ». Pour avancer dans l’apprentissage de ce domaine, il convient d’être accompagné, j’évite le terme d’ « initié », trop évocateur de secrets – les raisons paraissent évidentes : il ne suffit pas d’acheter le plan tout fait de sa maison pour savoir la bâtir. Pour être efficace et plaisant, l’apprentissage doit être un bonheur d’échange, un travail d’équipe.

RESOUDRE

Se défendre, c’est un minimum, mais cela ne suffira pas à résoudre la difficulté.  Dans la troisième phase, « Réduire les conflits extérieurs … si possible », il convient maintenant de se préoccuper des causes strictement extérieures dans le but de les annuler. On inclut dans ce groupe toutes les nuisances potentielles, sans doute évoquées dans les recherches antérieures en radiesthésie (= géobiologie), mais ici on les explore, on les situe, on essaye de résoudre les conflits : toutes les possibilités sont ouvertes dans la recherche des nuisances susceptibles de déstabiliser et abaisser le niveau de bien-être souhaitable. En ce sens, cette troisième phase doit être entamée presque parallèlement à la deuxième. La connaissance des nuisances et la solution pragmatique des conflits ne sont pas des actions, interchangeables, équivalentes. Même si on les  approche dans le même mouvement.

Les lignes à haute tension, les croisements de réseaux Hartmann, les failles géologiques, les nuisances des divers rayonnements, tout, jusqu’aux tissus allergènes, doit être exploré et les influences nocives éliminées dans l’entourage du sujet. Dans ce panier fourre-tout, on essayera d’intégrer la cause de l’empathie elle-même, la personne (involontairement ou non) responsable. Tout ceci au conditionnel…Le sujet pourra-t-il déménager ? Déplacer une ligne électrique ? Restons dans le domaine des possibles.

Ici encore la voie est le Tao de l’apprentissage : découverte sur le terrain, maîtrise et  connaissance des énergies qui nous entourent. Il s’agit d’un véritable travail, d’un effort constant, jamais solitaire, par tous les moyens, et avec méthode. Cette phase est un véritable accouchement du soi. Il n’est pas possible de suivre des recettes glanées dans les livres, ou reçues par bribes, mal comprises, mal digérées, et surtout, plaquées artificiellement sur le soi très particulier du sujet. Le sujet ne peut avancer tout seul, mais c’est bien lui, au bout de sa démarche, qui se donnera le jour.

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ENERGIE (S)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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ENTITE

 

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M

 

MANIPULATION

 

 

 

 

MODESTIE

 

 
 

 

Une des vertus essentielles du sourcier-géobiologue. Une assurance excessive en la justesse de ses propres ressentis, le refus de comparer, le blocage mental devant la remise en question de ses croyances marquent l'agité du signe de l'Hubris. On sait ce que les dieux lui réservent.

 

 
 

Quand on est impliqué à ce point dans la  relativité du ressenti, la modestie est l'autre terme pour prudence méthodologique.




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O

 


 
 

 

 

 

ONDES DE FORME

 

 
 

 

 
 

P

pendule


Tous les matériaux sont possibles, on le sait, on l'expérimente tous les jours. L'essentiel est dans la relation.

On note dans les forums et sur le terrain, chez les praticiens, un lien quasi affectif avec un outil qui touche de si près les fils de l'inconscient. On va même jusqu'à échanger des photos de ses pendules préférés, on en vante la puissance, le poids, le matériau et l'efficacité, avec fierté, mais avec également une dimension d'impudeur qui révèle bien son contraire. On reste en effet pudique quand on hésite à prêter son pendule ou quand on demande poliment qu'on vous en prête un. C'est personnel, presque intime.

L'essentiel  est dans la relation qu'on a avec son pendule, car l'objet n'est que le prolongement de votre propre sensibilité, de votre corps, de ce qu'il a de plus mystérieux, le non-conscient.

 

Mais, selon les cas, a-t-on dit à l'article Rémanence, le pendule peut échapper au praticien. Étudions ici les cas en question, en avançant, pour le goût de la controverse, l'hypothèse d'une part d'autonomie dans les réactions et oscillations du pendule.

L'image de l'onde radio parasitée, qu'on peut évoquer sans crainte d'être obscur, va nous aider à faire un premier rapprochement.

Une fréquence radio peut subir des distorsions matérielles, dues à un problème d'émetteur, à un récepteur trop faible ou inadapté aux fréquences émises, à un obstacle matériel qui gêne la transmission-réception. Dans le cas où le hard est parfaitement adapté à sa double fonction d'émetteur-récepteur, la distorsion peut être créée par un flux intempestif d'origine solaire par exemple ; ou par l'affaiblissement du transit dû à des anomalies magnétiques planétaires ou par toute autre raison indépendante du système émetteur-récepteur lui-même, suffisamment puissante pour perturber son flux.

Un autre type de parasitage peut provenir de la superposition d'ondes dont l'origine diverse et la puissance les rendent difficiles à trier, du moins à l'oreille.

Un troisième type de difficulté de réception peut provenir d'une émission volontaire de trains d'ondes calculées pour brouiller le message en jouant sur la destruction de la cohérence de l'émission par des fréquences voisines. L'effet est matériel, même si le projet de brouillage fait partie d'une toute autre nature,  stratégie ou malveillance.

Cette image d'onde radio a des limites : le récepteur est dans le cas du pendule un corps humain, et l'émetteur peut être n'importe quoi, un autre humain, un arbre, une veine d'eau, un filon de minerai, un phénomène cosmo-tellurique — même un corps enfoui dans une tombe depuis des millénaires. Le praticien lui-même peut ajouter au brouillage (involontaire, cette fois) par simple distraction ou confusion sur les buts recherchés.

On pourrait ainsi définir les trois difficultés pointées dans la clarté du signal radio : obstruction, superposition et brouillage.

On retrouve ces trois difficultés dans les anomalies du pendule : l'obstruction quand l'émission est distordue par des raisons inconnues ; la superposition quand le tri entre plusieurs émetteurs se fait mal ; le brouillage si l'on suspecte une intervention malintentionnée ou confusion chez le praticien.

Comment repérer ces troubles d'usage du pendule et quels rapports entretiennent-ils avec l'effet de rémanence?

Exemple basique : je pendule pour chercher une veine d'eau. J'obtiens des signaux : à deux mètres, à  30 mètres, à  70 mètres, à 100 mètres. A la question posée, il y a de l'eau aux quatre niveaux. Un seul des niveaux est pertinent. C'est un effet de superposition. On obtiendra la bonne réponse en évitant, précisément, la rémanence provoquée par l'empilement des quatre signaux. Autrement, le foreur percera une canalisation d'eau brute et deux veines sèches au lieu de trouver le bon aplomb au droit de la bonne veine.

Dans le cas d'une obstruction, le signal d'objet perdu sera déformé, par exemple, par une importante masse métallique, un émetteur de téléphonie, une pensée importune qui viendra distraire le penduleur. La rémanence peut venir dans ce cas de l'opérateur lui-même, par l'entremise d'une association d'idées qui troublera la connexion mentale. Ce sera toujours une obstruction du signal principal par une superposition de signaux inutiles. La rémanence est extérieure au pendule, dans cet exemple, même si elle se manifeste à travers lui.

Troisième cas, le brouillage. Le terrain est propre, pas d'interférences inutiles. Nous partons sur le principe que les questions sont bien posées. On travaille sur une personne qui souffre de certains malaises. Le signal-réponse au panel de questions est brouillé par quelque chose qui n'est pas matériel au sens strict. A la question B, le pendule va continuer sur sa lancée, sa force d'inertie polluant la réponse correcte. Serait alors présente et active une charge dont s'est alourdi le pendule au cours de son oscillation opérative, en réponse à la question A.

Une fois définie la raison du brouillage, s'il ne reste plus que le pendule lui-même, le problème est facilement résolu : on change de pendule.

Si la rémanence se reproduit une fois les questions croisées, une fois changé de pendule, c'est qu'elle provient d'ailleurs. Il est alors temps de chercher la cause du brouillage soit dans une action malveillante soit aux poids morts attachés aux couches énergétiques de la personne.

Soit encore, et c'est l'hypothèse qui a ma préférence, on pourrait s'interroger sur l'effet de persistance mentale qui se manifeste lorsqu'on passe d'une question à l'autre sans avoir nettement marqué la transition entre les deux de quelque manière que ce soit. Par un mot,  par un geste : essuyer le pendule de la main gauche, le faire frapper contre un bouton du vêtement, contre la table...même geste ritualisé, méthodique, lorsqu'on frappe les baguettes l'une contre l'autre avant de changer de question, ou pour annuler le questionnement en cours. Dans ce cas, ce ne seraient les baguettes ni le pendule que je décharge d'une quelconque rémanence, mais mes circuits neuronaux imprégnés de la réponse à la question A, circuits que je neutralise par un petit rite opératoire avant de passer à la question B.

Mais, en reprenant le premier pendule, celui qui semblait affecté par la rémanence, après avoir purgé les circuits neuronaux, si la rémanence en question est encore perceptible, on pourrait alors supposer, mais alors seulement, que le pendule aurait pris une charge à un quelconque moment du travail en cours.

 

 
 

...Et nous voici au coeur du problème, dont la rémanence n'est qu'un épiphénomène. Un pendule est-il capable de recevoir, de transmettre et donc de garder une charge?



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Q


QUESTION,QUESTIONNEMENT

 

 
 
 

 

 
 
 

 



RELIGION



On aurait pu placer cette rubrique à l'entrée "Croyance", et de fait, ces deux mots méritent le même traitement. "Pensée magique"  serait encore un autre avatar de la même réalité.

On ne fera pas ici le procès des Eglises, au sens large, c'est à dire les corps sociaux organisateurs des dogmes et liturgies, mais bien du système de pensée par lequel le croyant se défausse de toute responsabilité sur sa vie et son destin. Certes, on peut comprendre que la croyance soit la réponse la plus consolante à la pitoyable condition dans laquelle une infime minorité tient le reste de l'humanité. Qu’elle soit irrationnelle n’a pas d’importance pour des populations qui ont toujours ignoré le sens de la raison. Plus la croyance est absurde, mieux elle fonctionne, pourrait-on croire, mais ce n’est pas tout à fait le cas. Une croyance bien structurée, basée sur des siècles de pouvoir et de domination a le temps d’intégrer des niveaux de crédibilité d’autant plus solides que toute tentative d’évolution de la pensée a été soigneusement et longuement bloquée.

La croyance prend des formes diverses et pénètre plus ou moins en profondeur les pratiques  et les concepts des groupes sociaux. Dans nos cultures européennes, même si la diversité est remarquable par exemple entre cultures latines et germaniques, la contradiction entre la pensée rationaliste et la pensée magique encore et pour longtemps active n'est qu'apparente. Les deux formes de pensée peuvent très bien coexister chez la même personne et pratiquement au même moment.  La pensée primitive, respectable quand elle est située et justifiée, chez des peuples n'ayant pas souffert de l'endoctrinement des Eglises, prend des formes sournoises et inattendues chez nous.

La croyance est le meilleur outil de contention pour une population souffrante. Le report dans l’au-delà d’une éternité de délices, quotidiennement répété, finit par devenir consubstantiel aux dominés. La menace du châtiment éternel ne jouait qu’un rôle accessoire, tant la vie de la population, entre les guerres, les épidémies, les famines,  était réellement infernale.

Pourquoi ces croyances subsistent-elles ? Tout se passe comme si l’ancien fonds de pensée néolithique encore observable, sous forme fragmentée, par les ethnologues, n’avait été que partiellement recouvert et transformé par les couches successives des religions postérieures. Ce fonds de pensée survit dans les réactions les moins rationnelles, soit  par protection contre des phénomènes incompris, soit pour justifier une posture à la marge, plus valorisante que le simple suivi des rites traditionnels.

La soumission à des cadres de croyance dans la pensée comme dans la pratique du géobiologue semble bien prouver une faille dans son raisonnement.

A chaque fois que la croyance intervient dans l’approche d’un phénomène, on peut s’attendre à ce qu’elle soit biaisée, et que la nature du phénomène échappe aussi bien à sa compréhension qu’à sa maîtrise. Les réponses ainsi obtenues placeront les personnes concernées dans une situation de dépendance encore plus sournoise et ne feront qu’aggraver leurs souffrances.

Il est inquiétant qu’une personne en état de faiblesse se tourne vers un système de croyance, quel qu’il soit, pour trouver réponse à son mal-être. Elle n’obtiendra qu’un soulagement trompeur et passager. Douter est une douleur, mais une douleur nécessaire.

Pour accéder à la réalité des choses -- ou pour en approcher, celui qui regarde autour de lui, celui qui cherche, qui s’interroge, celui qui questionne ce qu’il perçoit du monde, celui qui veut aider et comprendre, celui-là devra se défaire de tous les pièges de la croyance.

Le domaine des énergies est suffisamment peu tangible, ses hypothèses hardies, ses expérimentations incomplètes et ses applications floues pour rajouter par-dessus le voile insensé de la croyance.


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REMANENCE

 

 

Pierre Rocard[11] avait repéré le phénomène et lui avait attribué le terme d'hystérésis.

Les penduleurs observent souvent qu'une recherche trop rapprochée de la précédente semble imprégnée de la réponse antérieure, parasitée, comme une onde radio subissant la superposition d'une autre onde trop proche. Ils appellent cet effet rémanence et l'attribuent généralement au pendule lui-même.

C'est ainsi sous-entendre que le pendule présente une dualité : à la fois corps matériel composé d'un matériau particulier, plus ou moins ductile, c'est-à-dire capable par sa nature même d'une part et par sa forme ensuite d'héberger un potentiel énergétique[12] ; et corps subtil, capable d'émettre, de recevoir et de conserver une charge. Dans cette dualité, parallèle christique étonnant, le corps matériel du pendule est sublimé par ses virtualités subtiles et pénètre ainsi dans le domaine des énergies cosmiques invisibles (divines?). Même le concept de « témoin » placé à l'intérieur du pendule pour mieux détecter les ondes recherchées (une personne, un minerai, de l'eau) se réfère au fonctionnement d'une mentalité prélogique repérable dans nos liturgies. La double nature du pendule le situe d'emblée dans le domaine du sacré, quelle que soit la distance que le penduleur prenne avec  les religions instituées. Le sacré peut se passer de religion établie, mais pas de re-ligio, il ne peut se passer de lien entre la nature et lui, il se sait impliqué au monde ; il ne peut se passer davantage des membres de sa communauté ; le praticien a besoin d'un lien actif avec sa communauté de géobiologues-sourciers pour une indispensable reconnaissance réciproque à travers le partage d' un fonds commun  de croyances, de pratiques, de rituels[13].

Le lecteur peut induire par conséquent de l'affirmation de cette dualité chez certains praticiens le poids d'une certaine matérialité du pendule, une sorte de résistance naturelle, et de là,  une quasi-autonomie de l'objet qui rappelle la multiplication absurde et mécanique du balai de l'apprenti-sorcier dont la maîtrise magique laissait à désirer.

On voit bien en pratiquant que le pendule a parfois des réactions incompréhensibles. On lui parle alors, on le gronde, on l'engueule même. On oublie que la main qui le tient est au bout d'un cerveau qui continue de travailler sans nous prévenir à plusieurs niveaux de non-conscient. On oublie, on s'oublie soi-même comme acteur principal  de la discrépance tant il est commode d'éviter de se mettre en question, quand  il est si simple au contraire de reporter le blocage ou l'échec sur  un brave objet innocent.

On lui attribue donc une résistance, d'un côté naturelle, inhérente à l'outil, un peu comme la force d'inertie dont dispose un marteau que son maître ne conduit pas avec assez de rigueur.  Si on s'en tenait là... Plus grave, on laisse l'idée toute proche de malignité venir ramper et s'immiscer, nourrie par une certaine paranoïa, illustrée par l'expression bien connue de « révolte des objets » quand un de ces objets précisément chargés d'une volonté sournoise vous échappe et semble vous sauter des mains soit en vous tombant sur les pieds soit en explosant au sol. On va jusqu'à prétendre que le pendule peut avoir été envoûté, et qu'il serait donc habité par une puissance  mauvaise, sans doute à son échelle, mais tout de même efficace.

Nous touchons là des domaines clairement magiques. La rémanence du pendule ne devrait pas aller jusque là? Mais si, de fait. Fréquemment observée dans la pratique et rencontrée sur les forums, l'idée de base serait que d'une certaine manière, l'outil peut selon les cas, et ici le pendule, échapper au praticien. Il peut le faire grâce à sa dualité. Ou à cause de. Bel argument, soit dit en passant, qui exonère le praticien de remise en question sur sa méthodologie, en reportant sur un objet la raison de ses erreurs, attitude magique par définition.

Ce concept de rémanence et la gêne qu'elle provoque semblent perçus chez les penduleurs avec une certaine suspicion, voire une inquiétude d'autant plus déstabilisantes qu'elles mettent en cause la fiabilité des réponses obtenues ; le savoir inné du sourcier, aggravé chez le géobiologue par la morgue d'un vernis mystico-scientifique, ne tolèrent pas la faille du doute.

J'insiste sur cette dérive, si fréquente, non pour dénigrer sourciers et géobiologues mais au contraire pour défendre de saines pratiques avec un esprit ouvert aux autres et à l'autocritique. Charger le pendule du poids de la rémanence n'est qu'une facilité mentale supplémentaire chez le praticien superficiel ou paresseux. Pour la simple raison que la rémanence est en nous.

Rappelons ici avec force que le pendule n'est rien sans la main qui le tient. On a déjà vu dans les contes que la baguette magique n'obéit qu'à son maître. Il lui faut un maître.

 

 


 
RESEAUX

 

 

 

 

 

 

 

RESSENTI

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous abordons un phénomène radiatif lié à la présence d'eau souterraine, nous ressentons. Quoi? Une réaction sensible, un effet de la sensibilité, au sens le plus basique. Une fois ce point acquis, accepté, le reconnaissance du mouvement non-conscient du bras, il faut bien reconnaître que l'acceptation objective n'induit plus aucun accord ultérieur. Cette réaction, il convient de la rendre lisible, transmissible. Il faut donc l'interpréter. C'est le but de l'action de recherche, transmettre une information issue du non-dit, du non-conscient, dans une direction matérielle, avec une finalité décisionnelle, pragmatique, utilisable. En effet, face à ce phénomène de ressenti de la sensibilité, l'interprétation est inévitable. Et c'est à ce niveau d'émergence à la communication qu'apparaît le conflit.

Plusieurs niveaux : écartons d'abord le conflit rentre personnes.

Le conflit interne au praticien va nous occuper d'abord.

Cette interprétation, nous ne le faisons pas évoluer dans la même direction ni avec les mêmes finalités dans notre propre diachronie. Le ressenti de la sensibilité est extrudé par une grille interprétative fixée par l'histoire de la personne. La lecture du ressenti se fait à travers des filtres que la personne, dans son état idiosyncrasique fixé à un moment donné de son évolution intellectuelle, s'est imposé. Bien souvent ces choix sont non-volontaires, c'est-à-dire qu'ils résultent de processus apparemment libres. Le piège d'une liberté du ressenti revendiquée par le sourcier dans sa dimension interprétative est en fait et sans qu'il en soit conscient une manipulation fondamentale ontologiquement corrompue par des pressions extérieures ; dans la praxis de l'interprétation, il reste largement ouvert sous les pas du rêveur au pendule.

Si l'on suppose que le phénomène physique « radiatif » est  un donné, et le principe de réalité nous y oblige, un type de réalité tel qu'il continuerait d'exister sans la perception  humaine, exactement comparable à la radioactivité naturelle ou à la vibration corpusculaire de la lumière, l'interprétation par la sensibilité individuelle de cette réalité non visible subit des distorsions conceptuelles et dispose du même éventail de lectures  possibles que les couleurs à travers les siècles dans une culture donnée[14]. Il convient d'avoir à l'égard des interprétations proposées par différents praticiens la même approche prudente et pourtant ouverte qu'on peut avoir devant  les lectures de la lumière que peuvent proposer des peintres ou des vibrations sonores pour les musicien.

 

 

Il n'est pas question de situer pour autant  sur le même plan la dimension créatrice de l'artiste et le niveau interprétatif du sourcier.  Si la sourcellerie est un art, le sourcier est à la fois l'opérateur, le concepteur et le récepteur de l'oeuvre. La restriction solipsiste d'une telle démarche est telle que les limites de la comparaison avec l'artiste créateur ferment ici l'argumentaire dans cette direction. Même si les tenants d'un certain art conceptuel, par provocation ou par glissement esthétique,  ne dédaigneraient pas, dans sa dimension fugace,  d'en affirmer la valeur. Mais quelle serait la valeur, concept incontournable et si pesant, d'une prestation picturale, musicale, qui n'aurait ni public ni réalité durable?


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S


scepticisme

 

 

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 t

 

tiki

 

 

 

Sculpture anthropoïde d'origine polynésienne, d'un mètre de hauteur environ, en bois.

Les Tiki sont placés à l'entrée des cases pour interdire aux esprits des défunts d'y rentrer. Ils rayonnent une énergie négative.

Autour d'eux, l'espace est structuré en couches, d'énergie de plus en faible quand on s'approche du Tiki. Au niveau de sa verticale, l'énergie est à Zéro Bovis.

Le ressenti ne fait pas forcément apparaître les différentes couches selon la question posée. Il faut concevoir la fonction initiale : le Tiki est lié à la mort. Elles sont alors nettement ressenties.

Les couches énergétiques présentent au niveau des genoux une ouverture que ne se ferme pas, quelque soit la hauteur étudiée, tout autour de l'objet, formant comme une colonne verticale dévorant l'énergie autour d'elle.

Dans un logement, le Tiki fait baisser l'énergie du lieu en relation avec sa proximité. Il est évident que sa place est ailleurs.

Les Polynésiens chargent leurs Tiki, même  vendus aux touristes, avec une redouble efficacité. Des années après leur départ de leur lieu de naissance, ils restent actifs. Ce sont des artefacts dangereux et puissants.

Placé à l'extérieur, sous l'auvent de la maison par exemple, sa fonction de protection peut sans doute

être bénéfique, mais avec des risques, comme avec un chien méchant.

Peut-on comparer l'entrée de la maison soumise au Zéro Bovis au seuil d'une église dont l'énergie est également nulle?

 

 

Le Zéro des seuils d'église mérite peut-être une interprétation moins positive que celle  qui a cours usuellement. Serait-ce une manipulation pour rendre les fidèles mentalement plus disponibles, voire plus dociles?

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TROU NOIR

 

 

 

C'est par pure analogie que j'utilise ce terme pour désigner ce que nombre de géobiologues qualifient d'entité.

Par analogie, image et comparaison : je ne vois aucune rapport rationnel ou même raisonnable entre le phénomène astronomique et ce qui nous préoccupe ici. Fidèle à mon amie Prudence, je serais toutefois disposé à en écouter les arguments contraires si on m'en présentait.

Je tire ce terme, trou noir,  de ma propre expérience ; je voudrais que le lecteur comprenne bien que je suis partagé entre ma formation rationaliste réductrice et un vécu qui, pour n'être pas photographiable, n'en est pas moins mesurable et répétible. Quant à la réalité des entités et à leur approche spécifique, voyez l'entrée [ENTITÉ].

Si l'on accepte la convention selon laquelle il n'est pas d'énergie négative mesurable en Bovis[15], il faudrait pour approcher la question des points négatifs se rapprocher du tableau des couleurs, en l'occurrence du secteur électrique négatif. Lancer sur l'objet un questionnement-couleur est possible, mais les résultats peuvent être controversés et la masse négative restera donc un concept flou sur lequel on pourra greffer des interprétations peu consensuelles et lancer des critiques les moins  justifiées. D'autant plus que le géobiologue praticien a le goût du secret, surtout si ses manipulations peuvent être mises en question et ses résultats discutés. En restant positif, on peut estimer à juste raison que la concentration est nécessaire et qu'il vaut mieux dans ce cas opérer seul ou avec un collègue choisi.

Ce que le trou noir n'est pas : plus qu'une énergie négative, c'est une absorption d'énergie. Pas plus que la charge d'une mémoire accrochée aux couches énergétiques de la personne. Le trou noir peut être aussi un phénomène naturel.

Le Tiki est un bon exemple de trou noir à vocation bien définie ; il présente sur une entité l'avantage d'être visible. L'objet en question, en bois sculpté, est un artefact fabriqué par des artisans qui ont à l'esprit un ensemble de concepts, dont celui des âmes errantes. Ce n'est pas notre mythologie, bien que nous puissions la comprendre, si on nous l'explique. Nous avons notre avatar de la chose avec l'âme en peine, concept tiré du même fonds de croyances plurimillénaires, mais revu sur le mode chrétien. Sidoine Apollinaire raconte comment par les prières et les incantations on mit fin aux souffrances du fantôme d'une personne assassinée qui troublait le repos des vivants. Le fantôme indiqua où se trouvait le corps caché par les tueurs et en l'inhumant en terre consacrée, la souffrance de l'âme errante fut ainsi apaisée. Cette lecture chrétienne au Vème siècle d'un thème très ancien situe bien la divergence d'approche d'un phénomène identique, la croyance aux fantômes, mais avec une approche non-confessionnelle, nous pouvons, il me semble, visualiser dans nos codes la fonction du Tiki, on peut établir des équivalences.

La première fonction du Tiki est de protéger les vivants de la violence et de la méchanceté naturelle des âmes des défunts. Comme les Aborigènes, les Polynésiens ont sur les morts un tabou majeur. Après la mort, l'âme flotte autour du corps, malheureuse, arrachée à la vie ; aveuglée de rage et de frustration, encore liée à un corps qu'elle ne se résout pas à abandonner, elle tourne autour, cherchant qui dévorer.

Pour les vivants, le mort, c'est la Mort. Il est primordial d'éviter le contact sans une protection adéquate. Même après les jours et les pratiques nécessaires à  l'établissement de bonnes défenses, l'âme de l'ancêtre est toujours jalouse de la lumière du jour et n'attend que la rupture des protections pour s'abattre sur le malheureux imprudent. S'ils sont convenablement traités et respectés, s'il leur est assigné un espace propre – ou s'ils s'assignent eux-mêmes une résidence fixe –  les ancêtres  deviendront alors les géniteurs bienveillants des enfants en gestation, en marquant définitivement l'âme naissante dans le corps de la mère. La paternité réelle, biologique, de l'enfant n'est pas niée mais ce n'est qu'un cadre social situant l'enfant dans un système de constellation familiale bien structuré ; mais la filiation par l'ancêtre est d'une autre nature, inévitable et nécessaire, essentielle pourrait-on dire.

Dans notre tradition christianisée, l'âme errante est surtout malheureuse, rarement mauvaise sauf à y voir l'intervention du Malin ; le prêtre tient dans ce domaine un double discours, qui nie l'existence des fantômes et reconnaît pourtant celle des âmes. La prière et la migration de ces âmes « vers la lumière », selon l'expression consacrée des géobiologues, qui reprennent ici la thématique chrétienne, suffit à calmer leur souffrance et donc notre inquiétude. Le christianisme, de toute évidence, a gommé les caractères agressifs des revenants que l'on croise en grande vindicte dans toutes les  littératures non chrétiennes : Chine, Japon, Corée, monde Celte, animismes divers.

Ces âmes errantes peuvent donc être dangereuses, et le Tiki est  censé les  absorber. Autour de l'objet matériel, on relève aux baguettes une série de couches dont le niveau d'énergie va décroissant jusqu'au Tiki lui-même. On pourrait émettre l'hypothèse que le Tiki, par son absence de vibration vitale, attire par paliers les âmes errantes, elles-mêmes dénuées de vibration, et les absorbe. D'où, peut-être, la croyance dans  l'extrême danger que représente un Tiki ancien, véritable bombe à retardement d'âmes en peine, qu'il ne faut jamais ni toucher ni déplacer. On pourrait dire comme première hypothèse que la vibration zéro du Tiki attire la vibration zéro des morts et la confine.

La difficulté ici tient en ce que, dans notre expérience, c'est le corps (du) mort lui-même qui présente  une vibration énergétique zéro. On peut proposer ici une deuxième hypothèse : le Tiki, au lieu d'attirer l'âme errante, la repousse, la rejette en dehors du monde des vivants et surtout du chemin qui mène à la maison où l'on dort, où l'on rêve, où l'on est sans défense devant une attaque d'ancêtre par définition jaloux, cruel et malveillant.

Dans l'esprit de la plupart des géobiologues, l'âme en peine, privée de lumière, se fixe à proximité du lieu de décès de son corps. On la repère sous la « forme » d'entité, qui affaiblit la vibration des espaces habités, qui manifeste parfois sa présence d'une manière bruyante ou plaintive. Aborder le monde des entités sans un minimum de protections fait courir à l'imprudent de graves dangers, les mêmes que dans d'autres régions du monde : maladie, folie, malheur. Et pour finir la mort, mais une mort d'autant plus terrible qu'elle vous transforme à votre tour en une nouvelle âme souffrante.

Relever la présence de ces entités se fait en général aux baguettes ou à l'antenne selon la formation et la pratique du géobiologue. La baguette répond également aux deux questions « dans quelle direction se trouve l'entité? » et « dans quelle direction il y a problème? ». Le côté vague de la dernière question ne doit pas faire illusion : notre mental sait bien ce qu'il cherche, et trouve une réponse dans les méandres de notre inconscient. Que ce ne soit pas une réponse pertinente ou utilisable, c'est une autre affaire [voir QUESTION, QUESTIONNEMENT]. En l'occurrence, si la question est imprécise ou confuse, la réponse sera suffisante si l'on ne cherche qu'à localiser spatialement le phénomène. A ce niveau de repérage, les questions mentalement posées suffisent à situer le problème et à en localiser les manifestations. On doit affiner ensuite en interrogeant notre propre ressenti par quelque outil que ce soit, à condition qu'il nous convienne : « quelle est la vibration de ce point? », « une personne est-elle morte ici? », « à quelle date cela a eu lieu? »...

 

[16]

Ensuite, la neutralisation ou l'évacuation de ces phénomènes est affaire de conviction, d'invocations, d'expérience et de savoir-faire.

Il est de fait qu'après une intervention réussie, la vérification au pendule signale la disparition de la zone  trouble – l'espace de l'entité - le rétablissement de l'égalité de la vibration dans l'ensemble de la pièce, la pacification de votre espace privé.

On pourrait adopter une autre approche qui, sans nier l'objectivité du phénomène « trou d'énergie » dans notre espace, nous dispenserait d'aborder la question des entités et ferait ainsi l'économie d'une contamination possible de ces mêmes phénomènes par une idéologie mystico-spiritualiste qui n'est pas structurellement nécessaire pour résoudre le problème.

Ainsi, tous les trous noirs ne seraient pas des entités, toutes les entités ne seraient pas négatives, et on pourrait rencontrer des points d'énergie zéro ou très faible d'origine strictement naturels.

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V

Vortex

 

Phénomène électromagnétique naturel composé de deux spirales jointes par une ligne en général droite. L'énergie circule en permanence dans les deux sens. Les vortex naturels de faible puissance semblent se déplacer légèrement.

Il est possible de les activer, l'énergie est alors multipliée (environ) par trois.

A moins de fantasmer sur des origines divines du phénomène il faut reconnaître avec un minimum d'honnêteté qu'on ne sait pas d'où provient l'énergie circulant entre les spirales. On pourrait sans se compromettre dans l'irrationnel rapprocher les vortex d'un autre phénomène bien connu, les cheminées, les CCT (cheminées cosmo-telluriques).

Comme les CCT et les réseaux, les vortex peuvent être déplacés ; ils peuvent en outre être amplifiés (église Saint Louis-Hyères-83, Vieux-Cannet des Maures-83), superposés (chapelle funéraire St Pons-Gémenos-13), placés à angle droit (abbaye de Ganagobie-04).

Dans les espaces religieux, les vortex sont souvent superposés aux lignes centrales des réseaux Hartmann, et les coeurs de ces vortex, au centre des spirales, atteignent des niveaux d'énergie élevés. Les coeurs de vortex sont généralement placés à l'emplacement de l'autel. Dans le cas où l'autel a été déplacé depuis, comme à l'abbaye de Montmajour, on peut retrouver sa position d'origine : le vortex, lui, n'a pas changé de place.

Contrairement aux CCT, rarement utilisées dans les points actifs de la pratique religieuse (une exception : les deux CCT corrélées encadrant la pierre de scellement du tombeau de la crypte de Dromon-04), les vortex accompagnent toujours les bâtiments romans et gothiques avant 1400. Leur fonctionnement et leur activation pourraient être intimement liés à la liturgie de la messe. Le prêtre, initié par définition, seul en capacité de célébrer le sacrifice, ouvrirait le vortex par la formule liturgique « oremus » ou « introibo ad altare Dei »  par exemple et le fermerait avec « ite missa est », les deux formules s'accompagnant d'un geste symbolique d'ouverture et de fermeture. Et, en principe, d'une émission mentale adaptée à la situation et au projet religieux global.

Dans le cas des bâtiments liés à la mort comme les églises conventuelles ou les chapelles funéraires, le vortex secondaire, celui qui s'articule sur le choeur, qu'il se trouve à angle droit (Ganagobie) ou dans le prolongement axial (St Pons), semble être destiné dans l'esprit des aménageurs à aider les âmes à migrer. Les coeurs de vortex auraient ainsi fonctionné comme des ascenseurs mystiques, des échelles de Jacob. Mais on pourrait tout aussi bien imaginer que les vortex auraient pu servir de canal pour la descente d'énergie divine. Et les deux ensemble seraient une hypothèse liturgique tout aussi vraisemblable.

Il est en tous les cas remarquable que les vortex soient opérationnels, activables, déplaçables. Il reste à leur trouver une dimension contemporaine dans des  recherches agnostiques du bien-être.

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 Z

 

ZERO BOVIS

 

A l'aplomb des tombes, le pendule, ou quel que soit l'outil,se cale immédiatement sur le zéro. La rapidité du mouvement oscillatoire vers le zéro sur le demi-cercle gradué tranche sur la réponse plus ou moins hésitante à d'autres questions, sur l'eau, sur les dates par exemple.

Cette rapidité réactive permet quelques hypothèses.

Première hypothèse :  les corps vivants produisent un stimulus (écartons les termes polémiques, vibrations, rayonnements, auras..., restons-en au concept basique de stimulus, le plus petit commun dénominateur possible), que ce stimulus est perçu par notre système nerveux, qu'il passe à  travers les filtres du cortex, qu'une connexion appropriée est alors activée par notre corps global et qu'il y apporte une réponse au stimulus sous la forme d'un mouvement bras-main correspondant à une convention mémorisée.

Là, première contradiction. Consciemment, je n'ai jamais établi de convention sur les « vibrations » que pouvaient dégager des restes. Elle s'est imposée à mon corps global dès la question initiale pour la première fois posée au-dessus d'une tombe.

Autre : une cavité vidée de ses restes continue de pointer à zéro Bovis. Combien de temps? Je l'ignore. Mais le sol autour de la tombe n'est pas influencé par le Zéro. Tout se passe comme si la tombe avait créé un volume vide figé dans la non vie. Ce vide, non-matérialisé, peut durer très longtemps. Il faudrait tester. Au dolmen de Gautabri (la Londe, Var), la chambre funéraire est (à mon ressenti) à 9000 UB. Les tombes de l'enclos funéraire dans l'axe du transept nord de Ganagobie sont à Zéro ; l'enclos lui-même (4m x 4m), entouré de pierres levées, propose selon les points testés entre 250 000 et 600 000 UB.

On pourrait déjà fixer un point : Zéro Bovis ne signifie rien de négatif.

De fait, contrairement à ce que peuvent imaginer certaines personnes que la mort effraie, ou ses représentations, ou ses preuves, un corps mort n'a rien de négatif, au sens géobiologique du terme. Un corps mort est un ensemble de restes non encore dissous /dispersés après la cessation de la vie. Il ne deviendra négatif que s'il est chargé sciemment d'intentions néfastes, dans une opération malveillante. Mais c'est un autre sujet[17].

Deuxième hypothèse : la cessation de vie est immédiatement marquée par une « vibration » nulle, par une sorte de bulle neutre, une parenthèse dans le vivant.

Les interprétations platoniciennes de cette deuxième hypothèse incitent à la plus grande prudence. On voit pointer la cosmologie du réservoir d'âmes, la transcendance de l'esprit et bien d'autres thèmes annexes, spiritualistes sans être spirituels, voire carrément spiritistes. Chacun y apportera réponse selon ses propres besoins et manques ; je ne vois pour ma part dans ce Zéro Bovis qu'une trace touchante, émouvante mais neutre, l'empreinte du passage d'un vivant qui a cessé d'être.

Il en va tout autrement du Zéro Bovis au seuil des églises. J'ai du mal à croire que ce point « neutre » n'ait été sciemment placé là dans un but strictement opératoire. Surtout quand on observe que ce seuil est à l'articulation entre la charge du parvis et celle de l'église elle-même ; que l'espace du parvis a été soigneusement construit sur une structure énergétique volontariste impliquant des réseaux simples et puissants, et le bâtiment calé sur des harmoniques manipulés de ces mêmes réseaux.

L'occurrence la plus fréquente est une structure superposée de Hartmann et de Curry, parfois naturels, ou démultipliés, resserrés ou au contraire dilatés...on rencontre tous les cas de figure.

L'interprétation « gentille » de ce passage à vide entre les grilles du carré magique et celles de la nef serait une sorte d'élément liturgique dans la démarche du croyant, semblable au parcours dans les thermes (tepidarium, frigidarium, caldarium), agissant ici comme une douche froide sur le plan spirituel avant d'aborder la puissance du complexe altarien : vortex + hartmann + curry + autres au niveau du croisement du transept.

Une autre interprétation est moins coulante, et met l'accent sur l'aspect de manipulation mentale. Les fidèles ne connaissent pas le système, il est secret, verbal, jamais écrit, de type druidique ; ils subissent donc la la chute de tension de plein fouet, qui les rend plus réceptifs et donc dociles aux principes d'obéissance et de soumission aux puissants exigés d'un bon chrétien. On sait par ailleurs que les officiants eux-mêmes ne subissaient pas ce rite de passage : ils le dominaient, même s'ils ne faisaient pas forcément partie des grands initiés, comme les prêtres de base, écartés du savoir, que le séminaire a mis quelques siècles à cadrer et instruire convenablement. Mais toujours hors du savoir ancien...du moins à ma connaissance. Les prêtres formés à l'exorcisme en approchent peut-être, mais dans un cadre opératoire si restreint, si manichéen, si déformé par l'obsession  téléologique de la religion, qu'ils ne peuvent s'ouvrir  au savoir bienveillant, au gay sçavoir... A une échelle purement utilitaire, fonctionnelle pourrait-on dire, dans les églises paroissiales comme dans celles des monastères, les prêtres disposent toujours d'un parcours privé qui les met à l'écart de la foule. Ce système de pouvoir peut déplaire, on le comprend. Mais le fonctionnement hiérarchique du système l'exigeait et l'exige encore. C'était logique et cela le reste.

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